Les GM, les officiers, les poules et les oeufs

Grande question transcendante : les GM procèdent-ils des offs ou est-ce l'inverse ? En d'autres termes : l'oeuf ou la poule ?

Cela peut sembler anecdotique, mais c'est tout une conception des rapports hiérarchiques qui en découle. Je m'explique :

Cas 1. Le pouvoir aux officiers : république aristocratique
Les GM sont nommés au sein du corps des officiers. Dans la pratique, ils sont donc surtout des primi inter pares au sein des officiers.
En ce cas, c'est le collège des officiers qui nomme de nouveaux offs quand cela est nécessaire, et qui désignent les GM (voire les destitue en cas de crise de folie avérée).
Le pouvoir réel est donc collectivement entre les mains des officiers, même si les GM incarnent l'exécutif.

Cas 2. Le pouvoir aux GM : despotisme
Les GM choisissent les officiers au sein de la guilde. Ils ont toute autorité sur eux. En cas de place vacante au sein des GM, les maîtres de guilde restants désignent un officier pour prendre cette place.
Le pouvoir réel est entre les mains des GM et d'eux seuls.

Cas 3 : pouvoir et contre-pouvoir : monarchie élective
Les GM sont nommés au sein du corps des officiers. Ils ont autorité sur eux, et peuvent nommer et destituer les officiers, le cas échéant. En cas de place vacante parmi les GM, les maîtres de guilde restants désignent au moins deux successeurs potentiels parmi les officiers. Un vote au sein du conseil des officiers désigne le nouveau GM.
En cas de nécessité, les officiers peuvent destituer un GM via un vote à forte majorité.
Le pouvoir réel est partagé entre les uns et les autres.

A titre personnel, le cas 3 me semble offrir les meilleures conditions : assez d'autorité donnée aux dirigeants pour ne pas s'embourber dans des débats stériles, assez de garde-fous pour ne pas risquer, à l'inverse, un autoritarisme outrancier. Bien sûr, les détails des orpérations présentées ici ne sont que des exemples, destinés à illustrer chaque type de rapport.

Le cas 2 avec l exemple cité dans le cas 3 pour la destitution d un GM et l élection d un nouveau me semble convenir de manière plus honnête à ce vers quoi nous aspirons et la minimisation de l importance du rôle des officiers correspond plus à ce cas.

Donc le cas 3, vu que l'élection et la destitution sont à peu près tout ce qui le distinguent du cas 2

Ben nan le but étant de minimiser le pouvoir des officiers j imagine difficilement leur accorder le droit de pouvoir destituer un GM c est un boulot de GM uniquement ce truc.

Leur pouvoir est déjà minimisé par leur spécialisation.

Je trouve plus intéressant de charger l'assemblée des offs (sorte de "conseil des sages") de la nommination / destitution, plutôt que juste deux personnes. Suffit de fixer une majorité très forte (genre les 2/3) pour que ça ne se présente pas non plus tous les quatre matins mais que ça nous laisse un verrou de sécurité en cas de déconnade d'un GM et de non-intervention des autres.

Je pense en fait qu on pourrait complètement shunter les officiers spécialisés ainsi on ne créerait pas de degrés de hiérarchie on aurait un conseil de GM (nombre impair) qui le sont de par leur investissement pour la guilde mais aussi leur capacité à prendre des décisions etc etc et ensuite deux catégories de membres (les membres bien en place et les membres à l essai) à savoir que régulièrement la fauteuil de GM serait remis en question par un moyen à définir soit entre GM eux même soit par l ensemble des membres "bien en place" GM inclus...

Je vois ce que tu veux dire; cependant, si on fait l'impasse sur les officiers :

. soit le conseil des GM est restreint (disons 3, puisque c'est le chiffre qui avait été évoqué), auquel cas on a un organe de décision plus efficace, mais on laisse tout reposer sur les épaules de quelques personnes.
. soit ledit conseil est étendu (5 ou 7), auquel cas on se retrouve dans une situation de "direction parlementaire" façon SG. On aura donc un organe décisionnel plus solide sur la durée, mais qui pourra aussi être lent ou flottant. Et qui nécessitera pas mal de palabres avant de prendre certaines décisions.
On peut court-circuiter ce handicap en donnant aux GM assez de pouvoir individuel et en leur permettant, par exemple, de refuser certaines candidatures et/ou de faire la police sans en référer aux autres. Avec le risque d'un blocage si deux d'entre eux ne sont pas d'accord.

. d'un autre côté, il est vrai que plus on multiplie les niveaux intermédiaires de décision (offs, sous-offs...), plus on augmente les potentialités d'emmerdements.

J'avoue ne pas encore avoir d'avis bien tranché sur l'opportunité ou non de ne pas avoir de rang d'officier, les bénéfices et les risques me semblant pour l'instant assez équilibrés.

/e retourne manger son melon en réfléchissant très fort.

Je pensais qu on aurait pu avoir un conseil de 5 à 7 GM et que la manifestation de 3/5 ou 5/7 GM aurait suffit pour prendre les décisions ainsi on garde le chiffre impair de GM mais on est pas obligé de tous les avoir présents pour prendre une décision tout en s assurant que la décision sera très représentative de l opinion générale des GM... qui plus est les décisions pourront se prendre sur forum en jeu ou autre et qui, plus que les GM est fortement invité à consulter très très régulièrement le forum? ben un GM

Effectivement, ça peut être une solution. Reste à déterminer les marges de manoeuvre individuelles.

Me semble qu on tourne beaucoup en rond avec cette histoire de GM remettons cette discussion à plus tard puisque la structure de guilde dépendra fortement du jeu lui même ainsi que des gens présents et moults autres facteurs qui ne pourront être appréhendés que lorsque nous seront bel et bien entrés dans l univers de WAR.

Discutons de choses un peu plus superflues en conservant un maximum de mystères de surprises et de suspense pour la sortie de WAR.

Les films les plus attendus sont généralement les plus décevants évitons de faire de tout ce projet de guilde le film le plus attendu de WAR allons y doucement ne mettons pas la charrue avant les boeufs

Edit pour cause de message politiquement correct à faire passer de manière politiquement correcte